Meyrle-Bleu est le nom de ma marque de pulls, créée en 2000 à Marseille.

Je suis styliste depuis 1987, et j’ai fait une grande partie de ma carrière en free-lance, principalement dans le vêtement de sport actif et l’outdoor, mais aussi dans la création et le suivi de modèles tricotés, pour le prêt-à-porter ou pour le ski.

En 2000, j’avais plusieurs clients pour qui je travaillais sur diverses missions, mais cette année-là aucun ne me faisait travailler sur des modèles de pulls, et cela me manquait cruellement ! J’avais souvent quelques lignes à développer en maille, et j’adorais cela. Mais, hasard des commandes, ou simplement parce que la maille n’avait pas encore retrouvé ses lettres de noblesse, sur mes contrats à ce moment précis, pas de maille à développer.

J’ai décider alors de créer mes propres modèles

Des pulls, que des pulls… Meyrle-Bleu est né ! Les premiers modèles, essentiellement des pulls homme, une fois inventés, dessinés et calés, ont été fabriqués en France dans des usines de Grasse et Roanne qui n’existent plus aujourd’hui (hélas !).  J’étais à l’aise avec les collections outdoor, ski et snow car je travaillais pour la marque Fundays à l’époque, et cet univers me plaisait beaucoup. Mes cinq premiers pulls sous la bannière Meyrle-Bleu furent des pulls montagne, très épais, chauds et déperlants, dont un modèle était doublé en tissus extensible respirant et coupe-vent. J’avais cinq modèles présentés en plusieurs coloris, deux fils et deux jauges, des étiquettes tissées au logo de ma marque, des hand-tags cartons haut de gamme Meyrle-Bleu et surtout une satisfaction totale de ma création !

Ces modèles n’ont jamais été vendus (pour des raisons financières dans un premier temps), mais ils m’ont permis de décrocher un super client dans cet univers : la marque prestigieuse Rossignol ! Puis d’autres dans ce monde de la glisse, plus tard. Je n’avais plus le temps de travailler sur ma propre ligne, mais des missions de stylisme et fabrication passionnantes, les années qui ont suivi.

Les pulls Meyrle-Bleu ont revu le jour en 2010

Lorsque j’ai créé une société pour relancer une collection complète et la produire. En dix ans j’avais acquis beaucoup d’expérience, ce qui m’a aidée finalement à reprendre cette aventure. J’ai alors créé une ligne de quatorze modèles, huit pour femme et six pour homme, ainsi que des accessoires. Mon univers avait un peu changé car je travaillais pour de grandes marque de ski et je voulais positionner Meyrle-bleu dans un secteur différent, ainsi, m’étant installée dans le Perche en Normandie depuis sept ans, j’ai créé mes nouvelles collections dans le style campagne-chic : des modèles plus rustiques, authentiques, indémodables, dans des matières nobles, recyclées déjà à l’époque(et oui j’y croyais déjà à fond, même si d’autres trouvaient ça farfelu) , et avec des coloris profonds inspirés par la nature qui m’entourait. Cette fois-ci les pièces ont été fabriquées au Portugal dans un atelier avec qui je développais des collections pour de grandes marques françaises. Depuis 2010, les pulls Meyrle-bleu ont habillés de nombreux clients dans le Perche mais aussi des citadins de passage avides de pulls traditionnels costauds et confortables.

Les années ont passé, mon activité de free-lance a pris le dessus et la marque m’a servie de vitrine pour décrocher de nouveaux contrats. Des usines de tricotage industrielles aux créations de lignes en maille pour des marques reconnues, j’ai bourlingué depuis avec mes gros sacs de voyage remplis de mes pulls accompagnant mon portfolio. C’est devenu un prolongement de moi-même !

Je veux réveiller Meyrle-Bleu grâce à l’artisanat

Mon atelier de tricotage personnel s’est étoffé en plus de quinze ans, depuis 2009 date à laquelle j’ai acheté ma première « vraie » machine à tricoter (je dis « vraie » car la première machine à tricoter que j’ai acquise, a été en réalité une très  vieille machine (de 1950) chinée sur une brocante à Marseille en 1993 qui m’a permis de comprendre le fonctionnement des aiguilles sur machine, mais je ne savais pas m’en servir, il manquait probablement des outils, et elle a plus fait office de déco qu’autre chose). Donc ma « vraie » machine opérationnelle a été une Silver Reed, machine à tricoter japonaise électronique, en double fonture. Depuis j’ai fait l’acquisition d’autres machines, de divers outils de montage, remailleuse, piqueuse, moteurs pour les machines à tricoter, logiciel de tricotage, différentes jauges, surjeteuse, etc.

Grace à ce blog, Meyrle-Bleu revient dans la lumière, avec vous comme spectateurs si vous me faites cet honneur !

Bonne aventure !

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